Les forêts médusées
L'océan était au bord de mes pensées, s'y jetait et les pénétrait sans secret. Il y avait là les armures des années, les songes extrapolés et le sang de l'exil. Pourquoi était-ce si dense ? Pourquoi tant de remous ? L'écume de la mer recouvrait à présent...
Lire la suiteTes mots sont des pointillés qui vivent de l'infini. Ils raisonnent encore sur ce chemin que nous avons foulés ensemble. Ces allées de ronce et de sapins, sous la pluie s'enfuyant sur notre front. Je me souviens de l'arbre immense ... nous marchions,...
Lire la suiteJ'ai repêché les nuées de rêves et d'espoirs dilués dans l'eau salée. Elles étaient sans limites. Elles brillaient, chargées de pluies des fonds-marins, des étoiles de mer des profondeurs … Elles disaient que la nuit était tombée sur le monde jadis, que...
Lire la suiteSous un soleil ocre, l'homme marche seul devant ma fenêtre. Il porte une chemise blanche avec des bretelles. L'homme semble troublé, perdu. Peut-être a t-il été absorbé, lui aussi, sous les plaines écorchées par l'éclat des ombres ? Peut-être que, gagné...
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