Les forêts médusées
Hier, nous étions au-dessus des nuages. Il y avait du soleil et le silence nous appaisait. Je regardais passer les nuages et je pensais à demain, aux semaines à venir, à Aurélien ... très fort.
Je me disais que la vie est belle, que de là-haut, tout est plus beau, immaculé, miraculeuses splendeurs.
Je ne rêvais pas. Il y avait bien là sous mes pieds, sous nos objectifs des nuages de brûmes qui encerclaient le paysage, laissant ainsi libre court à notre imagination. Moi je volais comme les oiseaux et Aurélien restait là à regarder ce magnifique panorama, pensif et amoureusement beau.
A 540m d'altitude, je ne pensais plus au reste. J'étais déjà bien loin et en même temps dans les bras d'Aurélien.
Brume, Brume,
Sous un manteau de plumes,
Une montagne dévalée,
Peu après la rosée.
Lieu vaste et immaculé,
Spendeurs dissipées,
Tes yeux sont d'immenses soleils,
Qui me réchauffent entre monts et merveilles.