Au bord de l'océan, c'était la drâche comme on dit dans le Nord. C'était la pluie battante mais çà ne nous a pas empêché de nous promener au bord de l'eau, si proche de cette mer déchaînée. Des vagues hautes qui refoulaient sur le sable mouillé quelques débris que la mer n'a pas digérée. Des plastiques, des bouts de bois, des boîtes de Ricoré...J'aurais voulu avoir sur moi un sac plastique pour tout nettoyer mais aussitôt, d'autres choses seraient revenues. Mais les mouettes continuent de voler, libres et légères, les oiseaux migrateurs se balancent aux creux des vagues et les coquillages sont comme semés par quelques vagues chatouillant nos pieds.
A la lisière de la forêt, tout se mélange, la pluie, le vent, les odeurs. Le pin et ce parfum si fin de la sève, où peut être celui d'une fleur imaginaire. Nous passons par des allées vertes de mousse, de plantes qu'on ne trouve qu'ici et tout à coup, tout devient nouveau. Ce n'est plus cette même grisaille, c'est le bleu de l'océan qui s'affirme, qui s'étend devant nous et qui nous renvoie aux souvenirs de cet été, ensoleillé.
Parlons-en:
Photo: Ouest France
J'ai lu un article sur le massacre des rhinocéros en Afrique du Sud. Chaque année, des centaines de rhinocéros sont abattus pour leur unique corne vendue dans les pays asiatiques comme le Vietnam à des fins thérapeutiques. En 2010, 330 bêtes ont été tuées et cette année, depuis janvier, c'est 630 rhinocéros qui ont été chassés pour leur corne. Comment lever l'embargo, comment faire évoluer les mentalités de ces pays qui ne jurent que par ces produits animaux ? Les autorités en Afrique du Sud font tout ce qui est en leur pouvoir mais les pays asiatiques ferment les yeux...
J'ai envie de dire: quel monde de cons.
Musique:
ALT-J, oh oui!