Luxembourg, enfin !
Cela faisait longtemps que nous n'étions pas retournés à Luxembourg. Et quel plaisir de s'y retrouver, sous le soleil, sans tout un flot de touristes.
En descendant vers le centre ville, nous prenons la direction du parc de la Pétrusse, un peu en travaux, mais toujours aussi beau. Montée de marches, encore et toujours jusqu'à prendre quelques photos du panorama extraordinaire qui s'offre à nous. Par delà les rues piétonnes, nous rejoignons le centre même avec ses boutiques chics, ses belles façades. Nous cherchons un restaurant et n'oublions pas Oberweis et le dessert. Oberweis qui a d'ailleurs changé de côté: une façade entièrement neuve, clinquante qui se trouve face à l'ancien salon de thé.
En attendant midi, nous prenons le temps de flâner: place Guillaume II c'est la fête. Des baraques à chouchous, bonbons, saucisses et autres gourmandises ont envahis le quartier. Nous descendons ensuite par les petites rues pavées, calmes et empruntons le passage du palais, dissimulé entre deux rues. Avec Aurélien, nous adorons le calme des petits passages comme celui-ci, de rues presque oubliées des touristes de passages.
Nous revoici devant le premier restaurant que nous avions choisi; j'avais été emballée par les pointes d'asperges mais je n'ai pas été convaincue. Oberweis, pour le dessert, oh oui ! Le bâtiment est immense; au rez de chaussée, les spots lumineux viennent révéler les couleurs gourmandes des pâtisseries alléchantes. Je choisirais une tartelette aux abricots et sa pâte levée absolument délicieuse, certes pas d'époque mais très bonne ainsi qu'un thé fleuri pour l'accompagner. Aurélien, quant à lui, choisira comme à son habitude un sorbet: la coupe exotique. Le moment est sympathique mais nous avons la nostalgie de l'ancien salon. Plus petit, plus convivial, plus traditionnel et où les odeurs sucrées embaumaient la pièce, des flots de paroles incompréhensibles, des éclats de rire faisaient vivre ce petit havre de paix.
Nous ressortons tranquillement et marchons en direction des Casemates, les fortifications qui entourent la ville. A partir de là, nous ne prendrons que des chemins inconnus. En passant par une porte aux tours fortifiées, nous apercevons le pont Adolphe au loin ainsi que le quartier Bonnevoie qui s'étend sous l'oeil bienveillant d'un pigeon peu sauvage ! Après quelques roucoulement d'Aurélien, nous descendons puis remontons autour des Casemates pour apercevoir la vue magnifique du Gründ avec son abbaye de Neümunster et ... Oh surprise ! un petit paradis en contre-bas.
L'Alzette coule paisiblement à cet endroit, entre l'abbaye et quelques terrasses fleuries, des petits jardins à l'ancienne où il fait bon s'arrêter, s'embrasser à l'ombre d'un pommier en fleurs. Autour de l'abbaye se dévoile une nature prodigieuse, insaisissable. Le temps est plus qu'ensoleillé et les couleurs des fleurs sont magnifiques. Au moment ou j'écris, je cherche encore le nom de cette fleur que je met en photo ci-dessous ...
Un peu plus loin, c'est la vieille ville, le musée national d'Histoire Naturelle et les petites rues qui redescendent vers les Casemates puis le quartier de la gare si dense et frénétique. Nous rentrons dans quelques boutiques où je trouverais quelques perles pour un futur colier.
Nous repartons pour Vianden la romantique, ou nous passerons deux nuits.
{ Carottes belles et croquantes avec son saucisson miam miam. Salade de fruits jolie jolie . }