Les forêts médusées
Photo qui sort de je ne sais où
Un groupe escaladait une montagne. Vêtus de cape large qui cachaient leur visage, sous la neige qui s'abattait sur eux, ils marchaient sur d'autres traces, ils avançaient, coûte que coûte. Soudain, la corde à laquelle se tenait la dernière personne se rompit. Une jeune femme sombra dans un gouffre effrayant, l'entraînant dans le noir complet.
Dans sa chute lente, la jeune femme entendit les cris de son groupe, mais il n'y avait plus rien à faire. Elle tombait dans le vide, sombrait vers ce qui n'a plus de vie...Mais la nuit n'était pas encore pour elle. Une branche freina sa chute et lorsqu'elle reprit connaissance, elle vu que le fond n'était plus qu'un sol de pierre taillée, brunit par les torches qui l’entouraient. Elle mit pied à terre sans comprendre ce qui lui arrivait et découvrit une cour, puis une porte. Il n'y avait pourtant aucun bâtiment, tout était néant autour d'elle. Elle décida tout de même de tourner le dos à la nuit et de rentrer, gravir les marches du porche et … y découvrir un salon vaste et lumineux, éclairé par une cheminée crépitante.
Pas un bruit, tout était immobile, figé. Le mobilier semblait suranné, de vieilles photos le décoraient. Du noir et du blanc, des visages inconnus. De vieux rideaux de tissus cachaient les fenêtres, des moulures encastrées dans les murs se distinguaient. Des visages encore, des hommes et des femmes aux figures improbables.
Puis un bruit, un crissement se fit entendre. Une frêle silhouette apparut et disparût en une fraction de secondes. La jeune femme ne put s'empêcher de suivre cette ombre qui semblait la fuir. « Qui êtes-vous ? Où suis-je? » voulut-elle lui demander. Mais l'ombre avait disparu, laissant la jeune femme seule dans un corridor dépourvu de lumière. Il lui faudra tâter chaque recoins de la pièce afin d'atteindre une autre porte massive. La lumière l'éblouit, mais elle continua à avancer pour bientôt s'engouffrer dans une autre pièce, un bureau. Encore de vieux meubles avec des photos anciennes, de nombreux livres, des canapés au vieux tissus vert et poussiéreux …
Des voix de l'autre côté. La jeune femme s'approcha doucement d'une ouverture pour y tendre son oreille. Des sons impersonnels lui parvenaient, des vibrations, des échos. Curieuse de savoir ce qui se trouvait derrière cette porte, elle plaça un œil devant le trou de la serrure. Des ombres dansaient au milieu d'une pièce exiguë. Il n'y avait rien, que des murs blancs et ces ombres qui semblaient danser dans les airs. La jeune femme, prise de panique, voulut fuir. Elle rebroussa chemin précipitamment mais une porte se referma violemment derrière elle, puis une autre devant elle. Elle chercha une autre issue afin de fuir cet étrange endroit. Bientôt, elle vit que les ombres la poursuivaient. Mais toujours pas de porte à ouvrir, juste ces mêmes pièces qui se ressemblaient toutes et ce long corridor sans lumière.
Et puis il y eut une fenêtre. La jeune femme tenta de percevoir la fond de la nuit, ce qu'il y avait au dehors, mais elle n'y voyait rien. Toujours ce même vide et cette peur … Les silhouettes étaient proches. Alors, elle leva les yeux au ciel et se laissa tomber dans le vide. Il n'y eut plus rien qu'un trou noir qui l'aspira vers le néant.
La jeune femme ouvrit les yeux. Le feu s'était éteint.
{ C'était un rêve, je me suis réveillée, mais j'avais l'impression que c'était réel}
J'espère que tout se passe bien chez vous. En ce moment, je revois le design de mon blog donc il est possible qu'il soit un peu bordélique parfois ... dans tous les cas, pour actualiser ma page, tapez F5. ( et vous gagnerez une télé!)
Le brouillard est toujours là. C'est comme dans un film que j'ai fais découvrir à Aurélien il y a peu, le club des monstres. Dans un passage, il y a un village qui est recouvert de brouillard et d'où sortent des morts vivants. C'est pas rassurant ( surtout avec le texte que je vous laisse au-dessus!).
Heureusement, il a fait beau mardi et nous sommes partis nous promener dans les environs. Aurélien avait vu un panneau sur une route qui mène à un petit village. On s'est retrouvé sur les hauteurs du village à contempler cette belle lumière au loin et puis le brouillard qui perssistait de l'autre côté. C'était vraiment beau, on a fait les fous, évidemment! Merci Aurélien <3