Les forêts médusées
Mon existence est plurielle. Indécise et évanouie dans le bruit des vagues qui ne s'oublient. Quelque chose à changé depuis quelques jours, quelques semaines, des mois peut-être. Mon visage se fige, les traits sont plus marqués, je vieillis avant 30 ans. Je vieillis comme le chêne qui s'envole haut dans le ciel. Son écorce est dure et craquelée, belle et singulière. Les rêves me parlent de nouvelle naissance, de renaissance. L'envie est inexplicable, au fond, les profondeurs sont toujours aussi impénétrables. Ma mère me dit d'aller plus loin, de continuer, d'avancer.
Au sommet, il n'y avait plus de porte, plus qu'un mur blanc et la route qui serpentait à travers la vallée. Le labyrinthe de ma vie, de mes entrailles.