Les forêts médusées
La terre, inondée de beauté, la lumière des grands espaces et l'infini, à perte de vue.
Ce sont les déserts blancs, comme l'océan du vide et du plein, l'homme qui marche seul là-bas.
Le monde sauvage où les éléments se déchaînent et où l'Homme n'est qu'une ombre parmi les mélancolies invisibles. Celles là mêmes qui nous ramènent à la vie, esquissent la tentation du vide, de ne plus rien savoir.
Qu'importe le reste du monde, qu'importe les neiges éternelles, la vie disparaît et revient ici, sous cette canopée, le monde oublié. Disparu, retrouvé, dissipé à perpétuité. Là où l'âme des mortels se confond avec celle des grands Arbres.
The Revenant, c'est tout cela. Dicaprio en plus, torturé tout au fond de lui et dans les espaces infinis, primitifs, vivant au pays des ombres éternelles.
Un film d'une grande beauté !